Le mythe du calcium laitier : une absorption surévaluée
Depuis des décennies, on nous martèle que le lait est la meilleure source de calcium pour des os solides. Pourtant, cette affirmation repose plus sur des intérêts commerciaux que sur des bases scientifiques solides.
Une absorption bien moins efficace qu’on le croit
Si le lait contient du calcium, il n’est pas forcément bien assimilé par l’organisme. En cause ? Sa forte teneur en protéines animales et en phosphates, qui favorise l’élimination du calcium par les urines. Contrairement aux idées reçues, une consommation excessive de produits laitiers peut déséquilibrer le métabolisme du calcium et fragiliser les os plutôt que de les renforcer.
Les contradictions des études scientifiques
Fait étonnant : les pays où la consommation de lait est la plus élevée (comme les États-Unis ou les pays nordiques) enregistrent également des taux élevés d’ostéoporose et de fractures. À l’inverse, des populations consommant peu ou pas de laitages (comme certaines régions d’Asie ou d’Afrique) affichent une meilleure densité osseuse.
Des alternatives bien plus assimilables
Le calcium végétal, issu d’aliments comme les amandes, les graines de sésame, les légumes verts à feuilles (chou kale, épinards), ou encore les légumineuses, est souvent mieux absorbé par l’organisme. De plus, ces aliments sont riches en magnésium, vitamine K et autres minéraux essentiels, qui favorisent une fixation optimale du calcium dans les os.
Conclusion : un mythe bien entretenu
L’industrie laitière a su imposer l’idée que le lait est indispensable à notre santé osseuse, alors que d’autres sources de calcium, souvent plus efficaces, existent. Pour préserver ses os, mieux vaut diversifier son alimentation et adopter un mode de vie favorisant l’absorption du calcium (exposition au soleil pour la vitamine D, activité physique, réduction des aliments acidifiants).
Le calcium laitier n’est pas une panacée… et il est temps de rétablir la vérité !
